C’est finalement une pièce défectueuse qui a entraîné la destruction de Vega-C le 21 décembre dernier. Après un décollage nominal, c’est à l’allumage du 2ème étage que le lanceur a rencontré un problème. La diffusion des résultats de la commission d’enquête de l’ESA sur cet échec a eu lieu le 3 mars.
Lors de cette conférence, étaient présents des représentants de l’ESA, d’Avio le constructeur de Vega-C et d’Arianespace. Après un peu plus de 2 mois d’enquête, la conclusion a fait ressortir un défaut dans l’insert du col de la tuyère d’un moteur. En l’occurrence, il s’agit du Zephiro 40, moteur du 2ème étage qui a eu une perte de puissance après 150 sec d’allumage environ.
Lors de cette conférence a été mis l’accent sur le fait que le lanceur Vega n’était pas concerné. Il pourra donc reprendre ses vols d’ici la fin de l’été, sachant qu’il ne reste plus que 2 exemplaires.
En ce qui concerne la pièce du Vega-C incriminée, la société ukrainienne Youzhnoié a fourni celle-ci bien avant la guerre. C’est un défaut d’homogénéité dans la pièce qui a entraîné son érosion lorsqu’elle a subit forte pression et haute température. Alors dégradée, la pression dans le moteur a chuté entraînant la destruction du lanceur et de ses 2 satellites.
Giulio Ranzo, PDG d’Avio, recevra de nouveaux inserts fabriqués par ArianeGroup pour les prochains moteurs Zephiro 40. Après contrôle et tests, le Vega-C devrait pouvoir reprendre la direction de l’espace en fin d’année.
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